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USAP Le salaire et la peur Auteur du second essai catalan, Piukala a pesé au milieu de terrain. PHOTO/Photos Harry Jordan
L'USAP a été payée par la qualificative 6e place du Top 14 pour la 1re fois de la saison. Mais, elle aura tremblé pour battre Grenoble 20 à 18 hier.
,a, c'est fait ! Un adversaire supplémentaire est passé à la trappe dans la course à élimination à laquelle l'USAP procède depuis plusieurs semaines,sac brigitte bardot lancel. Cette fois, c'est Grenoble qui a basculé par la fenêtre,sac lancel, 20 à 18, non sans s'agripper solidement à la poignée pour ramener un point de bonus défensif. Son avenir en dépendait. Comme celui des Catalans était lié à ce 4e succès de rang en Top 14.
La 6e victoire sang et or lors des 7 dernières journées de championnat. Le tout sans 11 absents, internationaux et blessés hier, qui rend cette série d'autant plus admirable. "La 6e place, symboliquement, c'est fort. On revient de loin. On va se battre avec le Racing, Castres, Montpellier et on va aller au bout de nos limites" ,sac lancel, promet Bertrand Guiry, encore épatant hier. "On s'est donné les moyens de rester ambitieux", savoure un Patrick Arlettaz en verve. 20-6, et après... Comme il est positif d'avoir gagné ce match dans la difficulté, faute d'avoir une nouvelle fois su le tuer quand les Catalans menaient 20-6. C'était à la 45e minute après deux essais de Leo, excellent, Piukala, percutant, et 10 points au pied de Mélé (4/6), bon animateur. Le FCG s'en était alors remis à deux pénalités de Courrent. Car, avant de claquer la porte d'une qualification sur le museau des Isérois (désormais 8e à 7 points de l'USAP), celle-ci a longtemps menacé de se refermer sur les ambitions perpignanaises.
Ce qui énervait Marc Delpoux une attraction permanente, vociférant, suivant le match en tribunes avec la passion d'un adolescent vivant son premier flirt.... Et consommant aussi sa première rupture dans la douleur avec des "a,e, a,e, a,e" dans une fin de match crispante.
Manque de réalisme récurrent de l'USAP
Il est vrai que les Catalans, comme leur manager, ont souffert lors des 20 premières minutes et les 20 dernières. La faute à des Isérois, joueurs, bons dans la possession. Et aux dévastateurs petits coups de pieds au-dessus du premier rideau défensif usapiste de Stewart.
Lequel allumait aussi le feu du poison sur des chandelles. Deux jeux au pied offraient d'ailleurs aux Isérois leurs deux essais par leurs centres, Jahouer et l'ex-catalan, Coetzee. Pour un 12-0 en 7 minutes (52 à 59), ramenant le FCG, coriace et mena,ant malgré deux infériorités numériques à 14, à 2 pions de Perpignan. L'USAP, elle, avait imposé sa puissance en fin de première période. Mais, maladroite près des lignes, elle oubliait, de conclure tels Michel sur un surnombre (43e) ou Strokosch (69e). "On a 8 occasions on en met 2, exagère Arlettaz. Si on avait perdu dans les 20 dernières minutes, il n'y aurait rien eu à dire. Le match aurait d,lancel pas cher, être plié à la 45e".
Avec du réalisme, un jeu au pied performant, l'USAP, se ménagerait des fins de parties plus sereines. Il lui faudra y travailler pour poursuivre sa quête de grandeur. Elle passera par le match au Racing-Métro, impressionnant après 8 succès d'affilée, le dernier à Montpellier vendredi (17-15). Le Racing, Montpellier, où l'USAP se rendra à la dernière journée, deux rivaux auxquels il sera temps de songer après la semaine de vacances. Les Catalans ont mérité de savourer et de se reposer.,